L’Editorial de notre candide « D.S » traite déjà des effroyables « effets indésirables » de ces substances vénéneuses que sont les benzodiazépines.
Pour autant les « médecins dealers » continuent de droguer la population française.
La violence est partout, dans les banlieues, et à la porte de votre domicile.
Les médias manipulés tentent de nous faire croire que c’est le cannabis qui est responsable, alors que des rapports de pharmacologues, et un simple voyage en Afrique du Nord nous permettent de nous rendre compte du contraire.
Et qu’observe-t-on en Afrique du Nord ? L’évidence saute aux yeux : il abêtit l’individu qui devient incapable d’agir, sauf à le mélanger avec d’autres drogues, telles que la cocaïne et les benzodiazépines.
En France le cannabis est illicite, il ne rapporte rien à l’Etat, il est plus simple de se faire prescrire une « benzo… ».
Avec près de 30% des citoyens vivant sous l’empire de ces drogues légales, les suicides et les tueries familiales vont continuer de plus belle en 2008 si la HAS et l’Afssaps n’interviennent pas.
En 2008 nous continuerons de faire œuvre de prévention dans ce domaine.
Le problème reste cependant une affaire d’Etat, où la justice n’interfère pas, quant aux services de police et de gendarmerie, ces fonctionnaires sont parfaitement informés des drames effroyables favorisés au quotidien par ces anxiolytiques.
Bien que tenu au « devoir de réserve », le nombre de morts chaque année en France nous interpelle, et nous voyons en chaque « haut fonctionnaire » un responsable et un coupable au même titre que Papon en d’autres temps.
Ces criminels « administratifs » devraient pourtant se méfier, non pas de notre Association de blessés, mais plutôt d’un changement de politique…
Nous demandons que toute la lumière soit faire sur la responsabilité de ces produits dans les suicides, massacres, actes de violence, abus sexuels, accidents du travail et de la circulation.
La cour d'appel de Versailles (Yvelines) a confirmé le 7 août 2011, le jugement rendu en décembre 2000 par le tribunal de Nanterre condamnant les laboratoires Servier à indemniser une femme atteinte d'une grave maladie qu'elle attribue au coupe-faim Isoméride.
La cour d'appel a condamné les laboratoires pharmaceutiques à verser 417.747,13 euros à la victime Anna Paulos et 203.981,30 euros aux organismes sociaux ayant pris en charge ses frais de maladie.
En première instance les laboratoires Servier avaient été condamnés à payer une somme de plus de 318.213 euros de dommages et intérêts à la victime, alors âgée de 39 ans, et plus de 198.184 euros aux organismes de Sécurité sociale. Pour la cour, se référant à une directive européenne du 25 juillet 1985, "la responsabilité du fabricant est engagée s'il a manqué à son obligation de livrer un produit exempt de tout défaut de nature à créer un danger pour la personne ou pour les biens". Dans son arrêt la cour rejette la demande de nullité des expertises, formulée lors de l'audience du 22 mars devant la cour d'appel, par les laboratoires et qui ont servi de base au jugement du tribunal de Nanterre. En décembre 1994, Mme Paulos, qui avait pris de l'Isoméride "pendant trois ans" à raison de trois mois par an, avait dû subir une greffe des deux poumons et une opération du coeur. C'est alors qu'elle avait décidé de se retourner contre les laboratoires Servier, leur réclamant plus d'un million d'euros, persuadée que l'Isoméride était bien à l'origine de son mal.
Bien que peu d’adhérents de l’AAAVAM se soient constitués « parties civiles », nous étions présents pour les représenter à l’audience pardevant la 5ème chambre de l’instruction au Palais de Justice de Paris le 31 octobre dernier.
Le magistrat présidant cette chambre, croisé dans les couloirs du Palais et visiblement de fort mauvaise humeur a rejeté les demandes des parties civiles prétextant que les quelques expertises médicales individuelles demandées par les juges d’instruction n’établissaient pas de lien de causalité avec le Staltor® et le Cholstat®, médicaments défectueux retirés en catastrophe du marché !
La ficelle est si grosse que nous sommes consternés par ces décisions dignes d’une république bananière, nous ne préférons pas les commenter.
Par ailleurs les négociations de nos avocats américains sont toujours en cours. Pour le cas où elles échoueraient il sera toujours possible d’assigner de nouveau au pénal et aussi au civil la firme Bayer®.
Ce médicament a été prescrit aux femmes ménopausées afin de lutter contre les bouffées de chaleur liées à cette période.
Mais ce produit n’a rien d’anodin, car il s’agit d’un « neuroleptique ». Or, il faut savoir que l’ Agréal® peut avoir des effets secondaires redoutables : mouvements incontrôlés de la bouche, de la langue, tremblements, rigidité, dépression, même à l’arrêt du traitement !
Les médecins l’ont prescrit pendant des années à leurs patientes, sachant pertinemment qu’ils n’en avaient pas le droit au-delà de trois mois.
C’était à l’AFSSAPS, en tant que responsable, de prendre la décision de l’interdire et surtout d’assumer sa mission de surveillance auprès du corps médical.
Enfin, le 21 juillet 2007, l’Agence Européenne du Médicament (EMEA) réagit : « L’efficacité modérée de l’Agréal® ne compense pas les risques d’effets indésirables psychiatriques et neurologiques potentiellement irréversibles pour certaines ».
Le médicament est retiré du marché, quoique la décision soit bien tardive de la part de l’industrie pharmaceutique. En France, l’AAAVAM envisage une action groupée en dommage et intérêts contre les laboratoires Sanofi-Grünenthal®, fabriquant et diffusant ce produit.
Voilà comment se mêlent avec ingéniosité, sous couvert de la science, les bonnes intentions de soulager avec celle de minimiser de réels risques liés à la prise de ce médicament, pour en tirer un maximum de profit.
Il ne s’agit pas de renoncer à la recherche scientifique, mais de juguler les appétits des laboratoires, dont les scrupules s’évanouissent devant les bénéfices qu’ils peuvent tirer de telle ou telle découverte.
Les bouffées de chaleur, si désagréables soient-elles, n’ont rien de toxique, et le médicament de confort peut rendre la vie beaucoup plus inconfortable.
CINQ MILLIARDS DE DOLLARS !
On dirait le titre d’un western ! Non, c’est le montant proposé aux victimes du Vioxx® par le laboratoire Merck® afin que les poursuites s’arrêtent. La hache de guerre est enterrée aux Etats-Unis !
A l’heure où nous écrivons ces quelques lignes d’information nous ne savons pas si le quota de victimes américaines nécessaire pour accepter cette offre a été atteint ?
Pour autant, seules quelques pathologies bien définies seront prises en considération, nous pensons que les dossiers des victimes françaises seront pris en charge, sous réserve de respecter ce formalisme.
Les informations concernant cet « arrangement » ont été diffusées par le Figaro économiequi citait notre Association d’aide aux Victimes du Vioxx®, pour la suite, c’est-à-dire : savoir si les blessés français seront inclus, les médias (le Figaro, le Parisien, Aujourd’hui en France…) vous informerons plus rapidement que nous.
Il est évident que dès que nous aurons reçu de nos avocats des nouvelles concernant vos demandes de réparation, nous vous aviserons immédiatement et individuellement.